Découvrir mon métier de développeuse web (partie 2) – Ma vision de mon métier et pourquoi j’aime l’exercer

Dans cette seconde partie, je vais tâcher de vous faire part de mon ressenti en tant que développeuse web : comment je vois mon métier, ce qui me plait dans mon métier, ce qui me motive … .

Développer pour le web, des langues et des maths ?

Tout d’abord, pour moi, apprendre à développer – pour le web du moins – s’apparente bien plus à l’apprentissage d’une langue on parle bien de langage de programmation après tout – qu’à des formules mathématiques ; et j’ai toujours été fascinée par les langages, cela a toujours fait partie de ce que j’aime le plus découvrir/apprendre.

A première vue, vous voyez cet écran noir avec du texte qui vous semble incompréhensible … mais en tant que musicienne, lire une partition de musique cela me paraît désormais aussi évident que lire un texte en français …. avec l’expérience, il vous semblera de même pour le code.

→ Petit exemple très simple :

Sur la première image (contenant du code écrit en langage html), en entourant mon “Bonjour !” de <h1></h1>, j’indique qu’il s’agit d’un titre de niveau 1 (le titre principal).

Pour la seconde image (contenant du code écrit en langage css), j’indique que tous les titres de niveau 1 (h1) doivent s’afficher de couleur jaune et en italique.

En ce qui concerne les maths, pour le développement web, vous allez parfois utiliser les quatre opérations (additions, soustractions, multiplications et divisions) ou les pourcentages mais rien de sorcier ! (le développement se modernise s’en cesse et offre de nombreux outils permettant dans tous les cas de ne jamais vraiment coder en partant de 0 et donc de ne pas réinventer la roue). Part contre, selon ce que vous cherchez à développer, faire preuve de logique est bien utile !

Faut-il être bon en anglais ?

J’ai envie de vous répondre : oui et non.

Un niveau basique d’anglais suffit, ou du moins vous apprendrez la signification des termes en même temps que vous apprendrez à coder.

Les langages de programmation sont conçus de façon à ce qu’ils puissent être compris / repris facilement par tout développeur quelle que soit sa nationalité donc lorsque l’on utilise du code existant, ou lorsque l’on a besoin de nommer quelque chose, que l’on va reprendre quelque chose existant déjà nommé par un autre développeur, etc., comme vous pouvez le voir dans l’exemple précédent, on écrit/cela sera écrit en anglais.

L’anglais peut aussi vous être d’un grand secours pour lire de la documentation ou de l’aide en ligne, mais on trouve déjà de nombreuses ressources en français. Je ne pense pas que l’anglais doit être un frein à votre envie de développer. J’améliore mon niveau sans cesse – j’adore les langages en général, cela fait des années que j’essaie d’améliorer mon niveau en anglais et j’ai plus vraiment d’excuses désormais puisque mon chéri est canadien anglais – mais lorsque j’ai commencé, si j’avais un assez bon niveau pour lire surtout, et un peu pour écrire aussi, je me sentais pas capable de parler à l’oral en anglais.

Dans tous les cas, vous pouvez voir le côté positif, vous améliorer en anglais vous sera aussi utile pour voyager !

Ce que j’aime dans mon métier :

1. Son côté créatif

Je vois parfois mon métier un peu comme celui d’un artisan qui va façonner quelque chose « de ses propres mains », en utilisant des outils, quelque chose qui va pouvoir être éventuellement unique … .

J’aime réfléchir à & réaliser :

  • une fonctionnalité qui va vraiment être utile
  • un site qui soit élégant ou qui dégage une certaine sensibilité
  • une présentation qui va mettre en valeur et réussir à passer le message de ce que l’on souhaite partager sur le site

J’aime aussi le fait que cela offre une large marge de manœuvre pour créer : sur un site internet on va pouvoir partager du texte, mais aussi des images et des vidéos, créer des animations, des éléments interactifs … .

C’est un domaine assez vaste, il peut y avoir autant d’éléments différents à développer que de projets … ; on a ainsi jamais vraiment l’impression de faire la même chose.

De plus, on travaille vraiment sur la création de quelque chose de concret, qui va être utilisé sur le long terme, dont on va pouvoir voir le résultat – non pas seulement final mais – vraiment au fur et à mesure … .

2. Donner vie aux idées des clients (ou à mes propres idées)

Les clients viennent avec une idée en tête, un besoin … mais ils ne sont pas développeurs web eux-même donc parfois leur idée peut sembler flou, complexe … . C’est donc très gratifiant et enthousiasmant d’arriver à éclaircir et définir ce qu’ils souhaitent puis d’imaginer et concevoir une solution technique répondant exactement à leur besoin.

J’ai aussi commencé et découvert le développement web, avant ma formation, en bidouillant le code pour créer comme je souhaitais mon blog culturel et d’escapades, désormais je suis capable de développer bien de choses … et cela m’enthousiasme (j’admirais par exemple, avant ma formation en développement web, des blogs voyages qui donnaient accès à leurs articles via une map, j’ai pu désormais développer la mienne).

3. Un métier entre temps solitaires et échanges humains

Autre point plus personnel, je suis quelqu’un qui aime tout autant le contact humain que le fait d’être seule, au calme … . J’aime donc ce double aspect de mon métier :

  • la relation avec le client : qui est une partie assez importante et très intéressante du métier car au final c’est leur projet, c’est pour eux que l’on réalise le site.
    (Ou encore parfois, notamment en entreprise, demander de l’aider à / aider un autre collègue développeur).
  • passer beaucoup de temps seule, concentrée sur ma tâche de création d’un site web, de développement d’une fonctionnalité … .

4. Pouvoir travailler d’où je veux

Même si la plupart du temps je travaille de mon bureau (mais j’ai notamment hâte des beaux jours pour travailler de ma terrasse !), le métier de développeur web peut s’exercer de n’importe où – cela m’est déjà arrivé de coder dans un tgv par exemple -. Il suffit d’un ordinateur (et quelques outils installés dessus), par moments d’internet pour faire des recherches, tester le site en ligne … mais sinon on peut complètement développer sans connexion internet.

Ma motivation dans mon métier :

En devenant développeuse web, j’ai retrouvé ma fibre créative, mon goût pour la qualité – créer un site à l’image de l’offre / la marque / l’entreprise, ect. du client, performant, ergonomique et bien organisé – mais surtout ce qui m’animait déjà en communication : cette envie d’aider des indépendants et organismes à faire connaître et à mettre en valeur leurs activités et leurs projets.

N’hésitez pas en commentaires si vous avez des questions (sur un point abordé ou non) ! J’y répondrai avec plaisir !

Si vous souhaitez (re)lire la première partie : cela ce passe par ici,
je vous y parle des différents aspects du métier de développeur web.

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Article rédigé par : Caroline – développeuse web.

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